Paragraphe :J'étais donc un ninja.
Je jugeais mes capacités excellentes, je me sentais prêt à affronter le HoKage en personne les yeux bandés. En effet, dans l'après midi, j'avais réussi à toucher trois moineaux avec une soixantaine de shurikens! Si c'est pas de la performance ça! Et je mettais au défi quiconque de faire mieux!
Ma maitrise des ninjutsus était aussi excellente, j'arrivais à monter aux arbres, enfin, je pouvais mettre un pied sur l'arbre sans tomber... Mais c'était pas mal, je pouvais parier tout ce que j'avais que le HoKage ne pouvait pas faire mieux. Mais là où mon talent était le plus grand c'était dans la maîtrise du Genjutsu... Dans ce domaine, même la pustuleuse de Konoha ne pouvait rivaliser avec moi; j'étais capable de me transformer en une charmante créature toute nue et avec une belle poitrine, faut dire que c'est grâce à la pustuleuse que j'avais eu cette idée! Elle a participé à ma gloire, je l'avoue...
Mais il me manquait quelque chose pour que ma puissance soit totale... L'un des plus grands arts ninja que je ne maîtrisais pas (enfin, pas encore) le Taijutsu! Je voulais connaître ce style de combat, un combat rapproché, propre et qui fait bien mal! Je savais que pour bien progresser dans ce domaine, il me fallait entrer dans une sorte de 'groupe de spécialistes pour parfaire ma formation... Je m'étais renseigné au près d'Ichiraku, l'homme aux Râmens... Il m'avait dit qu'à Konoha, il y avait deux clans maîtres en Taijutsu: les Hyuuga à la pupille fabuleuse et aux pouvoirs immenses et les Akimichi, ses meilleurs clients, ils avaient le pouvoir de multiplier leur poids et puisqu'ils avaient besoin de manger tout le temps, Ichiraku leur avait proposé de la nourriture gratuite pendant toute l'année en échange de petits services... Mais ce clan était 'mort'. Aucun ninja n'en faisait plus parti. On racontait que leur chef était mort ou exilé, il ne s'en souvenait plus bien...
Quant à moi, ma décision était prise. Les attaques fines et précises n'étaient pas à mon goût... Je voulais un Taijutsu puissant, qui fasse des dégâts et sois efficace. Je voulais donc aller chez les Akimichi. Je dois avouer que l'offre sur les râmens d’Ichiraku m’attirait autant que les Taijutsu, mais ça, je ne le dis pas.
Ichiraku m'indiqua où se trouvait l'ancienne résidence des Akimichi, il avait fait plusieures livraisons de râmens à leur domicile et savait donc où ils logeaient. C'était une demeure qui, selon ses dires, se trouvait à l'écart du village, mais toujours dans l'enceinte du village. Il disait que cette demeure était grande et, qu'autant qu'il s'en souvienne, les Akimichi possédaient un grand parc où ils s'entraînaient. Il rajouta aussi que se parc était dévasté, qu'aucun arbre, ne poussait, qu'ils étaient tous déracinés. Je me demandais pourquoi mais n'avais pas la force d'encore poser des questions, je voulais plutôt un gros bol de râmens.
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L'après midi même, je me trouvais à l'office du tourisme de Konoha. Ce vieil imbécile d'Ichiraku ne m'avait pas indiqué l'endroit exact de la résidence des Akimichi et je n'avais pas pensé à lui demander...
Je savais qu'il y avait un office du tourisme, me renseigner était leur métier, d'autant plus que j'étais le prochain HoKage, pourquoi me refuser cela?
C'était avec un grand sourire aux lèvres que je poussais la porte du bâtiment. C'était au rez-de-chaussée que l'on pouvait m'aider. C'était une grande salle de marbre blanc. On aurait dit un palais et j'étais étonné de voir ce style de construction à Konoha, cela défiait tout. Il y avait de larges colonnes enlacées de fins très noirs aux quatre coins de la pièce, comme pour retenir ce grand plafond vide. On avait le vertige rien que de le regarder... Comme j'étais un grand ninja, je devinais un Genjutsu et que son créateur devait être un pitoyable ninja.
Au centre de la salle se trouvait une grande allée de bureaux occupés par des hommes et des femmes qui étaient assis là, à remplir des papiers, positionner des prospectus sur des présentoirs ou autre. Je me félicité d'être arrivé à cette heure-ci, il n'y avait pas grand monde qui souhaitait des renseignements. J'étais un peu perdu dans ce grand espace, c'était la première fois que je m'étais les pieds ici et me jurais que ce serait la dernière.
Je me dirigeais vers une femme à un comptoir. Elle n'était pas très grande, sa tête dépassait seulement du bureau et de petites mains apparaissaient, tenants une carte de Konoha posée sur son bureau. Je souris et me dirigeais vers elle. Je remarquais que cette femme était plongée dans la lecture de sa carte... L'occasion était trop belle...
"YO LA NAINE! UZUMAKKI NARUTO EST DANS LA PLACE!"Elle sursauta, poussa un cri strident qui se répercuta dans toute la pièce et tomba de sa chaise dans bruit étouffé. Touts les regards se dirigeaient vers moi. Je me mis à rire en leur faisant un signe avec les mains.
"YO! Soyez pas surpris de me voir! J'vous ferais des autographes plus tard!"Tous tournèrent la tête en soupirant, certains me connaissaient et s'étaient habitués à l'exaspération que tout le monde ressentait quand je me trouais dans les barrages.
La femme ne se relevait toujours pas, je me penchais sur le bureau pour voir de l'autre côté.
Elle était en train de se redresser, ses joues étaient rouges et son regard confus. Je lui souris et lui chuchotais:
"C'est bon la naine, tu peux te relever, t'en a fait un peu trop donc donne moi mon renseignement et évite de te faire encore remarquer s'teu plait..."Le visage de la femme se transforma et elle me fusilla du regard. Elle se releva lentement, sans me quitter des yeux, épousseta ses vêtements et se rassis sur sa chaise. Malgré son regard qui pouvait faire mourir de peur un être normalement constitué, je me retenais de rire.
D'une voix sèche, la naine me demanda:
"Que voulez vous?"Je m'arrêtais de sourire bêtement, me rappelant du motif, pour le moins sérieux, de ma visite: que l'in m'indique le lieu de résidence du clan Akimichi.
Quand je prononçais ces mots, la femme retint un petit rire. Je m'expliquai:
"Vois tu, la naine, je suis un des plus talentueux ninja de Konoha... Le HoKage fait pâle figure devant moi! Et je voudrais un bon clan qui pourrait satisfaire mon envie de progresser..."A l'évidence, la femme n'en avait que faire, elle me regarda d'un œil mauvais de la tête aux pieds, réprimant un sourire malsains.
"Vous êtes peu être un peu trop maigre pour faire partit aller voir les Akimichi..."Je lui coupais la parole en criant:
"ET TOI T'ES P'TETRE UN PEU TROP PETITE POUR ME DIRE C'QUE J'AI A FAIRE!"A l'évidence, j'avais réussis à lui clouer le bec. Sa mine se renfrogna et ses lèvres se pincèrent. D'un geste sec, elle me désigna une partie de Konoha, le Nord Est, près des Onsens.
J'allais ouvrir ma bouche quand deux personnes me saisirent par derrière. Je me trouvais entravé, je ne pouvais pas bouger mes bras et, sur l'instant, je n'eux pas l'idée de me débattre.
En trois secondes, je me trouvais affalé dans la rue. En plein milieu de la rue piétonne.
C'était la dernière fois que je rentrerais dans ce bâtiment.
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La résidence des Akimichi était en réalité au Sud Ouest de Konoha.
Ca, je m'en rendis compte le lendemain. La veille au soir, j'avais sillonné toute la partie Nord Ouest de Konoha, comme la naine me l'avait conseillée mais à l'évidence, à côté des Onsens, il n'y avait rien d'autre qu'un terrain vague. Aussi, j'avais sillonné tout le Nord du village dans l'espoir de trouver une bâtisse entourée d'un grand terrain où il y avait des arbres déracinés mais je ne vis rien.
Finalement, au soir, j'allais voir Ichiraku pour lui demander où se situait la résidence Akimichi. Il me répondit qu'elle se trouvait au Sud Est de Konoha. Je réalisais de suite que la naine de l'office du tourisme c'était bien foutue de moi. Si je n'avais pas l'interdiction d'entrer à nouveau au lieu de travail de cette personne, je serais parti sur le champ pour l'incendier. Mais une meilleure piste me vint à l'esprit: c'était le HoKage en personne qui avait manigancé tout cela pour ne pas que je progresse et je lui ravisse sa place! C'était si évident! J'étais une trop grande menace pour lui, j'étais trop fort et il savait qu'il ne pouvait pas rivaliser avec moi, c'était donc pour cela qu'il avait concocté ce piège...
Je ruminais encore ces pensées quand j'arrivais devant un vieux portail rouillé. C'était bien ici que la croix sur la carte que m'avait donné Ichiraku été placée. J'étais devant la résidence Akimichi.
Franchement, j'étais déçu.
Moi qui croyait voir une luxuriante demeure dressée fièrement de touts ses étages au milieu d'un grand terrain à la verte pelouse et au lac bleu, je me trouvais devant une vieille maison délabrée qui se maintenait debout par je ne sais quel miracle. Autour d'elle se tenait un parc de taille moyenne, l'herbe n'était plus herbe mais paille. Les mauvaises herbes régnaient en maîtresses et la désolation était présente de partout où mes yeux se portaient.
*Bon... C'est pas demain que je serai le plus prestigieux des ninjas avec cette baraque de merde! Et c'est ici que je suis censé apprendre mon Taijutsu? Quel baka cet Ichiraku, tebayo!*Je poussais lentement un battant du portail de fer. Il grinça et se déplaça sur ses gonds et s'ouvrit dans un bruit de mort.
*Je suis là depuis trois secondes et j'ai déjà envie de partir...*Cependant, je mis tant bien que mal un pied devant l'autre et avançais sur un petit sentier de pierres qui montait légèrement vers la maison. Au fur et à mesure que je m'approchais, je la trouvais de plus en plus laide; elle semblait être l'unique rescapée d'un ouragan.
Je marchais à petits pas, me méfiant, j'avais l'impression qu'elle pouvait s'écrouler sur moi à chacun de mes pas.
Enfin, j'arrivais devant la porte, un battant de toile déchirée coulissant. Je la tirais sur le côté et entrait dans la première pièce.
C'était une sorte de couloir et, ce qui m'étonna, c'est qu'elle était en bon état. L'aspect intérieur de la maison contrastait avec l'aspect extérieur. Elle était grande, blanche, dans un style nippon, il y avait des meubles e, bon états et un parquet brillant. On aurait dit qu'elle avait été entretenue à l'intérieur. Je me surpris à sourire. La seule chose qui faisait défaut à cette pièce était la poussière, omniprésente dans la maison. Elle témoignait qu'elle était à l'abandon.
Je décidais de prendre ce clan en main et je me décidais Chef du clan Akimichi.